Fin 2014 à fin 2015 : L’idée d’un parc éolien a mûri dans l’esprit des communes d’Aisy-sur-Armançon, Cry, Nuits et Perrigny-sur-Armançon qui se réunissent pour dessiner un projet commun.
Premier semestre 2016 : Les communes étudient ensemble les opportunités de développement éolien proposées par plusieurs sociétés. Elles établissent une charte de projet et une liste de critères de choix les guidant dans la sélection du porteur de projet avec l’intérêt général comme seul fil conducteur.
Fin du premier semestre 2016 : La société wpd est sélectionnée de façon unanime par les quatre collectivités et est encouragée à débuter les études permettant de déterminer la faisabilité du projet (études écologiques, paysagères, acoustiques, techniques, vent…).
Fin du premier semestre 2017 : Les conseils municipaux des communes d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits renouvellent leur confiance et s’engagent en vue de l’intégration des parcelles communales dans le projet. Le projet est présenté devant les services de l’Etat, lors d’une réunion en préfecture.
Courant premier semestre 2018 : L’implantation est validée par les 4 communes
Début du second semestre 2018 : Le programme environnemental et les mesures environnementales sont présentés au comité de pilotage dédié. A l’issue de ce comité de pilotage, le programme environnemental est validé par ce dernier.
Fin du second semestre 2018 : La commune de Perrigny sur Armançon décide de se retirer du projet éolien des Hauts de l’Armançon, préférant se concentrer autour d’activités économiques déjà existantes sur son territoire depuis de longues années.
Courant premier semestre 2019 : Après une reprise nécessaire du projet, le projet est présenté aux élus des communes d’implantation, ainsi qu’à plusieurs acteurs du territoire, dont les exploitants agricoles et les sociétés locales de chasse, ainsi que devant les services de l’Etat et les services de la préfecture, lors d’un pôle éolien. Une étude sur la perception du projet éolien et sur les attentes environnementales des riverains a été réalisée par la société Bleu Paroles, qui, au travers d’interviews radiophoniques, a recueilli les paroles des habitants qui le souhaitaient.
Fin du premier semestre 2019 : Les expositions publiques, auprès desquelles les riverains sont conviés, se déroulent pendant 15 jours dans les communes d’implantation, durant lesquelles des permanences en présence de l’équipe projet et des experts, sont organisées.
Novembre 2019 : Le projet éolien des Hauts-de-l’Armançon est déposé en préfecture.
2020 : L’année 2020 a été consacrée à l’instruction de notre dossier, ponctuée par des échanges avec nos bureaux d’études experts et les services de l’État. La situation sanitaire a nécessité certaines adaptations. Des études complémentaires ont été réalisées par nos experts avec l’appui de l’ONF entre mai et juillet sur la Cigogne Noire afin de préciser notre connaissance de son activité sur le territoire.
2021 : Une étude hydrogéologique a été réalisée par un bureau d’étude spécialiste en hydrogéologie, Sciences Environnement. Objectif : confirmer que le projet éolien n’aura aucune incidence sur le captage d’eau potable d’Aisy sur Armançon.
Cette étude a été validée par un hydrogéologue agréé et missionné par l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui confirme la compatibilité entre ce projet éolien avec les captages d’eau potable.
Cette étude a été portée à la connaissance des services de l’Etat dans le cadre du dépôt des compléments.
2022 : L’année 2022 a été celle de la poursuite de l’instruction.
Des compléments scientifiques sur les espèces de chauves-souris et cigogne noire ont été apportés à la DREAL en juin.
Parallèlement à l’instruction, un engagement a été pris pour donner priorité à l’emploi locale. Une charte d’engagement a été signé avec la FRTP de Bourgogne Franche Comté, en février 2022.
Où en est le projet :
L’instruction par les services de l’Etat se poursuit.
Les prochaines étapes concerneront :
- Une enquête publique courant second semestre
- Une phase d’autorisation et de décision auprès de la Préfecture
Le saviez-vous ?
Le dimensionnement de la mesure de compensation de l’habitat de la Bacchante a été validé grâce aux travaux de R&D réalisés par la société Terroïko et leur simulateur SimOïko, permettant l’étude de dissémination de l’espèce du papillon « la Bacchante » sur le massif boisé. Cette étude basée sur les simulations des dynamiques de populations et des déplacements de l’espèce a été réalisée en faisant varier les paramètres de localisation des mesures en faveur de l’amélioration de l’habitat de la Bacchante (typologie des mesures, amélioration de l’habitat, amélioration de la connexion entre plusieurs groupes, agrandissement du réseau d’habitat favorable), permettant ainsi de caler au plus juste les mesures ad hoc.
Une dernière simulation a été réalisée une fois la validation de la localisation de ces mesures de compensation (parcelles et layons forestiers bien identifiés). Les résultats de cette dernière simulation démontrent un gain significatif quant à la dynamique des populations, une augmentation de la population sur la majorité du secteur (sur les secteurs bénéficiant des mesures de compensation, entre autre) et une amélioration du trafic d’individus entre les différents secteurs.